L'agriculture est devenue un sujet de débat dont chacun s'empare en ignorant la révolution indicible en cours : mutations souvent douloureuses, effondrement démographique de ce milieu professionnel, la fragilisation de sa place et de son image au sein de la société française, les inquiétudes environnementales. Lire la suite
La France se vit toujours comme un pays de petites et moyennes exploitations agricoles autonomes. Ce modèle, voulu de longue date et renforcé durant la période de modernisation de l'après-guerre, vole en éclats, laissant place à des formes nouvelles et très diverses d'organisation du travail et du capital agricoles. La figure du couple exploitant ses terres, l’osmose totale entre vie au travail et vie familiale, l’idée d’une immuable unicité paysanne, sont en train de s’effacer. À ces mutations souvent douloureuses s’ajoutent l’effondrement démographique de ce milieu professionnel, la fragilisation de sa place et de son image au sein de la société française, les inquiétudes environnementales.
L’agriculture est devenue un sujet de débat dont chacun s’empare en ignorant la révolution indicible en cours. Cet ouvrage s’applique à la mettre en mots afin de permettre une réflexion sur l’avenir qui ne laisse pas de côté les principaux intéressés.
Introduction
PREMIERE PARTIE LES IMMIGRÉS EXCLUS DE L'ESPACE POLITIQUE FRANÇAIS (1850-1974)
Chapitre 1 Un régime de semi-liberté (1850-1918)
Chapitre 2 Les durcissement de l’entre-deux-guerres et des années quarante (1919-1945)
Chapitre 3 Les « Trente glorieuses » et l’immigration (1945-1974)
SECONDE PARTIE LES IMMIGRÉS, ACTEURS ET ENJEUX DE L’ESPACE POLITIQUE FRANÇAIS (1974-1988)
Chapitre 4 La nouvelle « politique migratoire » et ses détracteurs (1974-1977)
Chapitre 5 La montée institutionnelle (1977 – mai 1981)
Chapitre 6 Le double passage au politique (Mai 1981- Mars 1988)
Conclusion