Cet ouvrage restitue l'épaisseur historique et institutionnelle du problème de la faim dans le monde, et montre en quoi les différentes initiatives prises depuis 2008 ont réussi, ou échoué, à en infléchir la trajectoire. Lire la suite
En 2008, malgré une production agricole très élevée, le monde connaît une grave crise alimentaire, provoquant des « émeutes de la faim » dans une quarantaine de pays. Une mobilisation massive de la communauté internationale s'ensuit, à l'issue de laquelle un consensus se fait jour : la sécurité alimentaire ne peut plus être seulement envisagée sous l’angle des quantités produites et des questions de développement, elle doit aussi prendre en compte les aspects sanitaires, sociaux, climatiques et environnementaux. Que l’on appelle à une nouvelle révolution verte, à une diversification radicale de l’alimentation ou à des interventions transversales dans les secteurs de la santé et de la protection sociale, aucune approche ne peut en outre faire l’impasse sur les rapports de pouvoir entre les acteurs des différents systèmes alimentaires.
Et si, pour relever le défi de nourrir neuf milliards d’êtres humains en 2050, le levier le plus efficace était une transformation de nos modes d’alimentation ?
LÉA VÉDIE-BRETÊCHER, Comment mal dire « nous » ? Judith Butler et les différents écueils du « sujet féministe »
ILANA ELOIT ET ÉLÉONORE LÉPINARD, Les « autres » du féminisme français. Penser les répressions épistémiques de l'universalisme au prisme des débats sur le lesbianisme et le voile islamique
ANA-MARIA SZILAGYI, Theorising the "Perspective of Exit" as a Political Position Concerning Paid Domestic Work
VIRGINIE DUTOYA, « Will the Real Bahujan Woman in the Room Please Stand up? » Production et contestation du sujet « femme » au sein du féminisme indien
IRÈNE DESPONTIN LEFÈVRE, Les enjeux d’un affichage intersectionnel. Tensions, méconnaissances et usages stratégiques de l’intersectionnalité au sein de #NousToutes
EMMANUELLE DAVID, « Bon » sujet féministe pour l’Occident, « mauvais » sujet au Maroc, et vice versa. La définition des sujets légitimes du féminisme à l’épreuve des logiques raciales et des rapports Nord-Sud
LUCILE QUÉRÉ, Au nom de l’intersectionnalité. Travail d’inclusion et reproduction d’un ordre racial et genré dans le self-help féministe
MANON TORRES, Cibler le « féminin universel » et invisibiliser les « mauvais » publics. Le positionnement des actrices de la politique d’égalité des sexes de la Ville de Paris
IOANA CÎRSTOCEA, Géopolitique de la « sororité ». Construire un sujet féministe universel dans le cadre onusien (1975-1995)