Cet ouvrage permet de restituer la vitalité et la diversité du monde associatif au tournant des XIXe et XXe siècles. Lire la suite
Dès les années 1870, les fondateurs de la République entendent consacrer la prétention de l'État à incarner et à mettre en oeuvre l’intérêt général. Ils ont ainsi inscrit à leur programme le développement de services publics nombreux et accessibles. Mais, dans un contexte où les ressources fiscales sont limitées, les républicains au pouvoir ne peuvent, ni souvent ne souhaitent, se passer des services que les organisations non lucratives, religieuses ou non, rendent à la collectivité. S’ils confient en partie à l’initiative privée la réalisation de leurs projets sociaux, culturels et éducatifs, ils espèrent l’encadrer en la labellisant d’« utilité publique ».
L’étude des archives du Conseil d’État, maître d’oeuvre de cette procédure d’accréditation, permet de restituer la vitalité et la diversité du monde associatif au tournant des XIXe et XXe siècles. Il donne surtout à voir une image plus contrastée de la IIIe République, qui a su remanier les frontières entre le public et le privé, offrant au second une place inédite, tout en consolidant l’État.
CHAPITRE 1. Petite histoire du quinquennat
CHAPITRE 2 . Sept ans, c'est trop long
CHAPITRE 3 . 7 + 5 = 3
CHAPITRE 4. Deux constitutions
CHAPITRE 5 . Vices de la cohabitation
CHAPITRE 6 . Le régime présidentiel
CHAPITRE 7. Le système primo-ministériel
CHAPITRE 8. Le septennat non renouvelable
CHAPITRE 9. Les 5 ans/4 ans
CHAPITRE 10. Le choix du quinquennat
CHAPITRE 11. Éternellement renouvelable ?
CHAPITRE 12. Le calendrier électoral
CHAPITRE 13. La voie du référendum
CHAPITRE 14. Ce que le quinquennat change
CHAPITRE 15. Au deuxième quinquennat, et après …
Le Monde 2
DÉBAT. La cohabitation, en installant une dyarchie à la tête du pouvoir exécutif, a montré les limites de la Constitution de 1958. Partisan d'une VIe République, le professeur de droit Olivier Duhamel a participé à la révision de juillet 2008.