Plus de la moitié des États membres de l'ONU (105 sur 193) ont moins de 10 millions d'habitants et appartiennent au Forum des petits États (FOSS), groupe informel créé par Singapour en 1992 pour faire entendre leur voix dans les enceintes multilatérales. Quel intérêt ces petits pays trouvent-ils dans un engagement multilatéral ? Et dans quelle mesure, inversement, contribuent-ils à transformer le multilatéralisme ?
Qu'il s'agisse du Luxembourg, du Qatar, de Singapour ou, plus généralement, des petits États au Conseil de Sécurité, l'analyse proposée ici nourrit une réflexion sur le statut de « petit État », à la fois ressource stratégique et contrainte pratique pour l’action multilatérale, ainsi que sur les usages du multilatéralisme pour influencer des relations asymétriques, s’affirmer sur la scène internationale et, éventuellement, s’affranchir de la qualification.
Introduction
CHapitre 1 CHRONIQUE D'UNE FIN ANNONCÉE
Ce fut d'abord la perestroïka
Fin de la guerre froide
Du séisme de 1989 à l'implosion de 1991 : les effets pervers de la perestroïka
Chapitre 2 INTERMÈDE
Les Cassandres
La traversée du désert
Le premier désaveu : les urnes
Chapitre 3 UN RETOUR DÉCONCERTANT
Des victoires fortuites
Une réapparition dans la diversité
Chapitre 4 VOYAGE À L'INTÉRIEUR DE CES PARTIS
Qui sont-ils et que veulent-ils ?
Questions d'identité
La référence au marxisme
La lecture du passé
Quelle critique pour ce passé ?
Pratique du pouvoir
Chapitre 5 UN AVENIR ALÉATOIRE
La valse des adieux
Les zones d'ombre d'un néo-communisme singulier
Des connivences difficiles à démêler
Effritement de la confiance et déception prévisible
Raisons provisoires d'un départ temporaire
Conclusion
Les élus doivent pouvoir définir leurs propres politiques