La consommation fait si bien corps avec nos identités sociales et culturelles qu'il semble malcommode de la remettre en question. Or, le contexte actuel de crise environnementale, économique et de valeurs collectives, imposait d'en interroger les mécanismes. Fort d'une approche compréhensive, permettant de saisir les raisons d'agir des différents acteurs, et critique, pour comprendre les mécanismes de ces comprtements, ce numéro introduit de nécessaires voies alternatives d'analyse, voire des propositions originales à insuffler dans le débat public.
Chapitre 1 /RÉGULATION POLITIQUE ET REPRÉSENTATION DES INTÉRÊTS
• Le marché, les institutions et le pouvoir
• La définition et la représentation des intérêts collectifs
Chapitre 2 / L'INSTITUTIONNALISATION DE L'UNIVERS VITIVINICOLE FRANÇAIS
• L’ère préétatique : régulations localisées
• L’institutionnalisation du néocorporatisme national (1875-1960)
• L’émergence de politiques partiellement européanisées (1962-1990)
I I – LA REPRÉSENTATION DES INTÉRÊTS DANS UN UNIVERS FRAGMENTÉ
Chapitre 4 / L’ACTION INTERPROFESSIONNELLE ENTRE INTÉGRATION ET CONTESTATION
• L’institutionnalisation du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux
• Dissociation du politique et affirmation identitaire
Chapitre 5 /LES DÉFIS D’UNE REPRÉSENTATION SIMULTANÉE DES PROFESSIONS ET DES VINS
Chapitre 7 / VIN ET SANTÉ : LES CONTRAINTES DE L’INTERSECTORIEL
Chapitre 8 /LA DIFFICILE RÉFORME DES APPELLATIONS D’ORIGINE CONTRÔLÉE