Dans une des régions les plus instables au monde, la désertion du politique, dont la légitimité se fonde sur le dialogue, le compromis et la référence au droit, laisse le champ libre à un déferlement de violence. Une réflexion sur cet espace géopolitique majeur, que le déni du politique fait sombrer dans le chaos. Lire la suite
Le Moyen-Orient est une des régions les plus instables au monde. Guerres civiles en Syrie et en Irak, transition politique douloureuse en Égypte, occupation massive de la Palestine par Israël, tensions récurrentes au Liban : autant d'exemples d'un état de violence qui a la particularité de s'exporter hors des foyers où il se déploie.
La désertion du politique, dont la légitimité se fonde sur le dialogue, le compromis et la référence au droit, laisse le champ libre à un déferlement de violence multiforme dans cette région. Pour en décrypter les mécanismes, les auteurs prennent en compte cinq dimensions : les conflits territoriaux, les enfermements idéologiques, les replis identitaires, la résilience des autoritarismes et le contournement du droit international.
Une réflexion sur cet espace géopolitique majeur, que le déni du politique fait sombrer dans le chaos.
Introduction générale
Les carrières dans l'administration culturelle à l'épreuve du genre
Interroger les usages des politiques d'égalité
Derrière les chiffres : une enquête par récits de vie
Des catégories administratives au travail
Une analyse en cinq temps
Chapitre 1
Ascensions et plafonnements : des modèles genrés de carrière
Un ministère favorable aux femmes ?
Hétérogénéité et autochtonie : les spécificités
déterminantes des carrières à la Culture
Les trajectoires ascendantes : soutien conjugal
et effets de corps en seconde partie de carrière
Rebondir au ministère : les ressources conjugales des secondes carrières
Un couronnement tardif : les bon·nes élèves de la mobilité
Crever le plafond : l’exception féminine
Les trajectoires plafonnées : pièges de la mobilité
et situations conjugales fragilisées
Les piégé·es de la mobilité sectorielle
Les prisonniers et prisonnières de l’autochtonie
Conclusion
Chapitre ii
Des socialisations plurielles au monde de l’administration culturelle
Une élite administrative comme les autres ?
Héritages et ascensions sociales
Les variations de l’excellence scolaire
La fabrique du goût pour la culture
Socialisations à des pratiques culturelles et artistiques
L’art plutôt que l’école
Le rôle ambivalent de la famille
L’administration de la culture : un choix par « goût »
Conclusion
Chapitre iii
La fabrique genrée des dirigeant·es
Le genre des frontières professionnelles
Les contractuel·les, « ça vieillit sur son poste » : fonctionnaires versus précaires
« Je ne suis pas du corps » : la marque du concours
« Malheureusement, j’ai ça étiqueté sur le front » : généralistes de la chose publique versus spécialistes de la culture
Cooptations, recommandations et soutiens : un jeu genré
Dans les plis discrétionnaires de l’avancement statutaire
Le mérite personnel et les réseaux des autres
La perception genrée du soutien à la carrière
Derrière les réformes, la permanence d’une représentation masculine du « bon dirigeant »
Un « bon dirigeant » est un dirigeant bien payé : genre et négociation du salaire
« On n’est pas là pour s’encroûter » : la norme acceptée de la mobilité
« L’autorité, la poigne et la volonté » : un « bon dirigeant » très masculin
Conclusion
Chapitre iv
Conjugalité et parentalité : entre écarts à la norme et avantages masculins
Une distance aux modèles familiaux traditionnels
Des « hommes sans enfants » et des « pères qui gagnent »
Divorcer et faire carrière, une inégalité de genre
Disponibilité extensive et parentalité : un défi genré
Avoir « un énorme compte épargne-temps » pour faire carrière ?
Délégation du travail domestique et parental : nécessaire pour les femmes mais insuffisante
Dynamique de couple, genre et carrières
L’inégale mobilisation conjugale dans la carrière
L’exception des couples égalitaires à double carrière
Conclusion
Chapitre v
La réception tempérée des politiques d’égalité femmes-hommes
« (In)visibles à l’oeil nu » : les ressorts institutionnels de l’ignorance des inégalités
« On m’a aidé à le voir »
Déni d’inégalités : à l’abri du socle méritocratique
Statutaires, sociales et d’âge : le paravent des inégalités hiérarchisées
L’appropriation discrète des politiques d’égalité
« Je ne connais pas très bien » : la visibilité variable des politiques d’égalité
Entre un soutien de principe et une traduction pratique plus critiquée
Expériences féminines et craintes masculines du plafonnement : les ressorts des résistances aux politiques d’égalité des sexes
Des quotas controversés
Les usages des politiques d’égalité
Des routines de travail revisitées ?
Femmes féministes et « hommes modernes »
Conclusion
Conclusion générale
Une culture des inégalités femmes-hommes
Une administration comme les autres
… avec ses singularités
Bibliographie
Remerciements
Table des tableaux