L'intérêt des historiens pour les organisations internationales s'inscrit dans un mouvement de « globalisation » de la discipline. Ainsi, elles sont étudiées dans ce numéro comme des lieux d'échanges et de circulations. Lire la suite
L'intérêt croissant des historiens pour les organisations internationales s'inscrit dans un mouvement de « globalisation » de la discipline, dans ses thématiques comme dans ses pratiques. Dans cette optique, les organisations internationales sont étudiées comme des lieux d'échanges et de circulations, à l'intersection et en interaction avec des réseaux internationaux, mais aussi des groupes et des milieux spécifiques au sein des différentes sociétés nationales. Saisies comme des espaces sociaux ouverts, elles constituent des observatoires privilégiés pour historiciser les phénomènes de globalisation et interroger les dynamiques d'internationalisation.