Cet ouvrage trace les contours d'une économie biophysique, encastrée dans les cycles de la nature, ralentie, locale, et sobre. A l'horizon de ce nouveau paradigme, la décroissance apparaît non pas tant comme une contrainte que comme une nécessité éthique et physique. Lire la suite
La croissance et le productivisme, véritables socles de nos sociétés industrielles, nous entraînent dans une consommation effrénée d'espace et de ressources et mettent la planète sur une orbite périlleuse.
Les théories économiques, qui ont alimenté ce déni de la finitude des ressources, dérivent aujourd'hui vers de nouveaux mirages tels que la monétarisation des écosystèmes ou la croissance verte. Il importe de les dissiper et d'inventer une économie bio physique en phase avec les cycles de la nature, ralentie, locale et sobre, de réhabiliter le geste humain en faisant appel aux basses technologies.
À la lumière de ce nouveau paradigme, la décroissance des pays riches apparaît non plus comme une fatalité ou une contrainte mais comme une nécessité éthique et physique et une voie de justice sociale et d'égalité.
Introduction
La double illusion de la fermeture des frontières et d'un monde sans frontières
Chapitre 1 – Une globalisation contradictoire
Un droit de sortie sans droit d'entrée
Économie de marché et contrôle des frontières
Mondialisation et régionalisation des flux migratoires
Les entraves aux systèmes migratoires régionaux
Chapitre 2 – La frontière dans tous ses états
Des frontières qui reflètent les clivages géopolitiques
Lignes de fracture et nouvelles zones de transit
La transgression de la frontière comme objectif
Chapitre 3 – L’émergence d’un droit à la mobilité
Vers un monde sans frontières ?
Équilibrer la mobilité : la gouvernance mondiale et régionale des migrations
Les espaces régionaux de libre circulation
L’émergence du Sud : une nouvelle donne
Conclusion
Annexe – Les instruments européens de contrôle des frontières
Bibliographie