Objectifs généraux

Dès lors que les résultats sont jugés probants, le terrain suffisamment riche, l'enquête menée selon les règles de la méthode et de la probité scientifiques, le cadre théorique étayé et le raisonnement solide, l'article est publié. Pour qu’un article soit validé, aucun accord théorique n’est requis avec l’auteur·e. Comptent prioritairement le progrès de connaissance réalisé dans le domaine, la rigueur de la problématique, l’exigence réflexive de l’article et le niveau de validation empirique.

Calendrier

Le comité évalue les textes collectivement lors de réunions plénières d’une journée toutes les 6 semaines de l’année universitaire (les prochaines réunions se tiendront les 15 décembre 2023, 2 février 2024, 29 mars 2024, 17 mai 2024 et 5 juillet 2024). Tous les articles reçus 15 jours avant la date d’un comité sont en principe évalués lors de sa tenue, mais l’ordre d’arrivée des articles soumis est respecté, si bien que quelques articles peuvent être renvoyés au comité suivant. Au comité suivant sont également renvoyés des articles sur lesquel·les deux lecteurs·trices sont d'avis opposés et le·la 3e lecteur·trice est manquant·e. Ce cas de figure est peu fréquent (un dixième des articles). La revue s’efforce de rendre la synthèse des avis dans les 15 jours qui suivent l’expertise collective.

Procédure et délibération

L’évaluation des articles est réalisée par trois membres du comité de rang de lecture différent : 1er, 2e et 3 e lecteur·trice. La première personne établit un résumé détaillé du texte présenté à l’oral lors du comité en dégageant l’objet, la problématique, le terrain, la méthode, le cadre théorique et principaux résultats. Puis elle expose les critiques, demandes de modifications ou motifs de refus. Les deuxième et troisième lecteurs·trices font état de leurs remarques complémentaires sur l’article, en évitant de répéter les arguments déjà présentés. Si au terme du débat entre les trois une issue commune ne peut se dégager (ce qui est peu fréquent), un quatrième membre tranchera après relecture, voire l’ensemble du comité. L’intervention directe, par la réécriture de passages, dans le texte se fait en dernier recours, si et seulement si cela est jugé plus utile et efficace. Cette décision doit nécessairement être prise en comité en présence de tous les lecteurs·trices ou avis favorables, signalés par mail, pour participer à cette réécriture par chacun·e des trois. Ce travail intervient uniquement si le papier est accepté en V3 avec modifications substantielles, lorsque le comité veut signifier qu’il croit à l’article en varia ou qu’il a à sa place dans un dossier. Ce retravail d’écriture effectué directement dans le texte est suggéré à l’auteur·e libre de le retirer. Les auteur·e·s sont par ailleurs libres de choisir l’écriture inclusive.

Notre charte

Depuis 2019, une charte interne à la revue préconise les bonnes pratiques en matière de retour des évaluations aux auteur·es et rappelle que la réponse leur est adressée autant que possible dans les 15 jours qui suivent le comité. La synthèse des 3 évaluations doit préciser, en des termes cordiaux, les demandes de révision. Elle doit rester le plus factuelle possible. Nous rappelons dans cette charte aux membres du comité de rédaction qu’ils·elles vérifient si le raisonnement se tient, comment la preuve est administrée, si les références bibliographiques sont suffisantes et mobilisées à bon escient. Nous rappelons également l'attention à porter à la qualité de la rédaction des articles, notamment leur lisibilité générale, la clarté de leur écriture, leur structuration et leur construction d’ensemble (absence de redondance, aspect circulaire du raisonnement, etc.). La charte rappelle enfin que la revue étant généraliste et pluridisciplinaire, les articles doivent pouvoir être lus et compris par des lecteurs·trices appartenant à un large spectre de discipline en sciences sociales.

Conflits d’intérêts

Depuis sa création, Sociétés Contemporaines veille scrupuleusement à la prévention des conflits d’intérêts. La revue a ainsi pour règle d’interdire aux membres du comité d’évaluer leurs collègues de laboratoire, les doctorant·es encadré·es, les collègues avec lesquel·les ils·elles sont le plus immédiatement engagé·es. La connaissance que les membres ont des auteur·es et de leurs collègues membres du comité a jusqu’à présent permis un fonctionnement transparent. La règle de confidentialité des expertises s’applique au sein de la revue, puisque les membres du comité ne sont pas connus des auteur·es (procédure dite de « simple aveugle »). Le devoir de réserve s’impose à tous les membres qui ne doivent en aucun cas ébruiter les débats sur les textes ou nommer les collègues qui ont soumis les textes et celles et ceux qui les ont évalués. Enfin, lorsqu’un article est proposé par un membre du comité, cet article est évalué en double aveugle et le·la collègue concerné·e quitte la salle de réunion le temps de la délibération.

Numéros thématiques ou dossiers

Nos numéros procèdent le plus souvent de dossiers thématiques, la plupart du temps proposés par des collègues externes à la revue. Le suivi des dossiers thématiques repose sur un travail de correspondance délégué à l’un des membres du comité qui présentera le compte rendu des débats aux responsables du dossier. Ce travail de correspondance permet de soutenir le dossier dans le débat avec les lecteurs·trices de chaque article. Les correspondant·es internes, qui n’évaluent pas les articles d’un dossier (bien qu’ils·elles les lisent tous pour juger de la cohérence du dossier et du suivi de sa construction) sont uniquement en relation avec les responsables de numéro pour ce suivi des dossiers. Chaque synthèse des avis sur un article sera envoyé par le secrétariat de rédaction à l’auteur·e, aux responsables du dossier et à la correspondant·e interne du dossier.

Chaque dossier comprend entre trois et six articles. Lorsqu’un dossier ne retient pas le nombre suffisant de textes pour paraître, le ou les deux textes acceptés sont publiés en varia.